Femmes actrices du développement,Transformatrices de céréales," Les sahéliennes peuvent nourrir le Sahel ",2010-2012, Programme MAEE FSP Genre, Burkina, Mali, Niger
L’objet de ce projet triennal, cofinancé par le MAEE sur FSP Genre, est d’amplifier l’appui aux transformatrices de céréales locales au Burkina Faso, au Mali et au Niger, dans une approche genre. L’action Afrique Verte fait partie d’un programme plus vaste, comprenant une dizaine d’ONG engagées dans cette même approche en Afrique de l’Ouest. Le volet « Genre » est conduit par ENDA. Groupe cible Le projet concerne environ 3.400 femmes de 130 UT au Burkina (40 UT), Mali (58 UT) et Niger (30 UT). Spécificités : dans chaque pays, quelques unités sont suivies plus spécifiquement pour mieux mesurer l’impact sur les 3 ans. Une étude diagnostic a été réalisée en début de projet, notamment sur la place de la femme dans l’activité et son rôle économique dans le foyer. Un atelier genre de démarrage du projet a été organisé à Ouaga, En février 2010, il a rassemblé l’ensemble des acteurs du FSP Genre. Les animatrices Afrique Verte des 3 pays y ont participé, ainsi que le coordinateur APROSSA Afrique Verte Burkina et une transformatrice du Burkina, Madame Asséto Traoré. Cet atelier a permis de mobiliser les autorités locales : Ministre de la promotion de la femme, Ambassadeur de France…, de présenter le programme, d’échanger entre les nombreux acteurs de ce projet et d’étudier les outils « genre ».
Après cet atelier, les animatrices des 3 pays ont organisé des restitutions, au sein des équipes et avec les bénéficiaires, afin de partager les conclusions (l’accès des femmes à la terre lors de l’installation des unités de transformation, l’accès aux équipements, la facilitation de l’accès aux crédits, l’insertion de l’appui à la transformation dans les programme de développement des communes, l’accès des femmes à certaines formations pouvant favoriser leur émergence ou le renforcement de leur position politique, économique et sociale au sein des communautés...). Ces messages seront portés auprès des élus et de partenaires.
Composante 1 : Renforcer les compétences des transformatrices De nombreuses formations ont été dispensées. En 2010, les UT ont participé aux bourses d’Afrique Verte et à plusieurs foires, notamment : Journée nationale du paysan, Ziniaré, Burkina (mars) ; FIARA, Dakar (avril) ; SIAGRI, Bamako, Mali, (avril) ; Foire Afrique Verte de Sévaré, Mali, (juillet) ; SIAO Ouaga, Burkina (novembre)… Certaines transformatrices ont obtenu des prix lors des foires, leur participation à des manifestations qui a amélioré leur prestige… Dans les 3 pays, des outils ont été conçus pour sensibiliser les consommateurs (affiches, publicités radio ou TV, journées de dégustation…). Composante 2 : Développer les réseaux nationaux de transformatrices Pour renforcer les réseaux, contribuer à développer l’activité, donc l’économie locale, et le poids des femmes dans la société, les animatrices des 3 pays ont suivi et conseillé les groupements. Au Niger, une formation en structuration a été dispensée pour 15 participantes à Niamey. L’objectif de ce volet est fondamental pour Afrique Verte. Il s’agit de démontrer aux décideurs sahéliens les capacités des femmes à nourrir leur pays à partir des ressources locales. Afrique Verte profite de chaque occasion pour donner la parole aux transformatrices qui peuvent ainsi s’exprimer face à leurs dirigeants. Ces actions participent à la campagne de plaidoyer en faveur des transformatrices. Pour mémoire, une transformatrice a participé, fin 2009, à la réunion du Réseau Prévention des Crises Alimentaires à Bamako. Atelier Genre et SIAO Fin 2010, un atelier genre a été organisé à Ouaga, en parallèle du SIAO ; il a regroupé des animatrices et transformatrices de nombreux projets membres du programme FSP Genre (notamment AV Mali et Niger). Il a permis de faire un point en fin de première année du programme sur l’utilisation des outils genre.
Deux conférences débat ont été organisées, en présence d’autorités nationales, pour discuter des contraintes rencontrées par les femmes dans leur activités économiques ; les tracasseries douanières ont été particulièrement évoquées.
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